suite des vacances
Voilà, enfin un peu de temps et Internet sous
la main pour vous conter la suite de nos vacances.
Et bien ça n'a pas été de tout repos, arrivé à Bois Cheval, il a fallu nous
trouver un guide, on en a eu 2 pour le prix d'un,...ils n'étaient pas très
motivés dès le départ, 2h pour qui nous délèguent un guide pour monter avec
nous, on en avait fini par se dire qu’on en avait plus besoin. Enfin on part,
ils partent avec nous les mains dans les poches, nous on est chargé comme des
bœufs…
En plus sur le chemin, il a fallu insister pour qu’ils ne nous refilent pas au premier passant...
La première montée a presque été fatale pour
moi, à 11h en plein soleil, dur dur l'ascension…heureusement toute la troupe de
marchait pas à la même vitesse…petit à petit on a tous trouver son rythme de
croisière et finalement, on est arrivé à former un groupe plus ou moins
homogène pour attaquer les 13 mornes du pics de la Selle
Au pique nique, il nous restait 2h d’après les guides avant le pic. On montait depuis plus de deux heures et là les guides très encouragent nous disent il ne reste plus que 12 mornes…Ah, bon, et combien en a-t-on monté jusqu’à maintenant ? « Et bien une mais c’est la plus grosse », la plus haute et on avait déjà marché 5 heures en plein cagnard. Là on fait un conseil de guerre, qui veut continuer, qui veut chercher un endroit où dormir et planter les tentes ? Yvon et Louis Marie sont les seuls à vouloir continuer à marcher, bon on accepte sous la contrainte de continuer une heure…enfin jusqu’au sommet du morne qu’on aperçois, on y arrive mais les motivés veulent continuer !!!! Je suis découragée, perso, je m’arrêter à chaque caillou et souche d’arbre pour râler et il y en avait beaucoup qui aurait fait pareil, Jeanne est d’accord et d’ailleurs m’attendait et me motivait pour que j’avance…. « mais tu vas pas rester tout seule? » Enfin ça l’arrangeait bien et on a bien rit….sinon ouf on trouve un petit coin sympa pour planter les tentes, on ne croit plus au mirage du pic de la selle, on a faim, on ne veut pas geler la nuit et de toute manière la vue d’où on a dormi (dixit Pierre et Jeanne mais co écrivains) la vue était aussi belle que du pic. Voir photos….
En bonne chef scout, j’ai utilisé mes dernière ressources à allumer un bon feu et faire une grosse charge bois, les autres montait la tente ou étaient toujours à la recherche du Pic ou de toilette…
C’est qu’il fait froid là haut sur la montagne…
De toilette ??? Il en manquait toujours un?
Il faut reconnaître le mérite de nos 2 courageux compagnons qui le lendemain matin, à 5h30 se sont levé pour partir à l’ascension du Pic, nous on est resté encore un peu à dormir, enfin essayer, la couche en pente n’était pas de plus favorable…
Nous le lendemain, on va tranquillement admirer le panorama d’où on était sensé voir le pic enfin nous ne l’avons pas reconnu ou encore une technique des guides pour nous faire avancer (il y en a un qui ne l’avait jamais vu…). Nous, on redescend, on se sert de notre instinct car il ne reste quasi rien des arbres balisés en jaunes pour indiquer la route du pic…. Il faut sauvé la forêt des pins, depuis 2001, plus de gardes forestiers, …plus de surveillance, …des dizaines d’arbres sont coupé chaque jours. Il y en avait environ 32 milles ha de forêt et il en reste 8 milles ha (sources à vérifier). Les arbres sont coupés sans logique, sans contrôle, à un mètre du sol, beaucoup de gaspillage. Il n’y a aucun effort pour la gestion de la forêt, la replantation, …pas de repousse à l’horizon.
Les pins les plus éloignés, ne sont même pas coupé pour faire du charbon et des planches, mais juste coupé à la base et donc affaiblit pour faire des chandelles (la base est riche en résine et permet de faire des torches). Bien sûr au premier cyclone ou tempête, tous ces arbres tombent et pourrissent car ils sont trop loin de la route pour les transporter. C’est toujours le même problème, démission de l’état, pauvreté….